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Démarche artistique

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Le DuQ transforme le réel afin d’aborder les grandes problématiques à l’oeuvre à notre époque contemporaine.

Au niveau sociétal :

-la société de l’exploitation des ressources terrestres et humaines, du gâchis (énergétique, matière première, nourriture..), des oeillères et de l’irresponsabilité des grands choix de société (énergie fossile, nucléaire, chimie, datas…).

-La société du gigantisme des multinationales, des médias et de la haute finance, qui amène à la disparition de la séparation des pouvoirs et des contre-pouvoirs historiques, synonymes de dangers pour les démocraties.

-La société des inégalités, de la domination masculine, du racisme, de l’homophobie, du rôle des religions et de la géo-politique.

Au niveau individuel :

– la prédominance des apparences (sur le fond), de l’émotion (sur le réfléchi), du vite (sur le lent), du jeune (sur le vieux), de la société du paraître et des jeux (de rôle) ; 

– la prédominance de la société du divertissement (détournement d’attention), du culte de la société de consommation et des technologies, du plaisir/confort (sur le juste nécessaire), de la possession (sur l’utilisation).

Les travaux de l’auteur mettent en rapport les individus avec le monde qui les entourent et posent cette question : 

Le règne d’une certaine médiocrité intellectuelle et de la « mal-bouffe » vont-il de pair avec la société du divertissement, du tout plastique, de l’exploitation des humains et de la Terre?

C’est une réflexion sur l’écologie, les impacts de chacun (l’auteur également), le rapport de ces désirs et besoins dans un monde fini (il n’y a pas d’autre planète, pas de plan B).

Le DuQ souhaite faire passer ses messages d’engagements artistiques et militants écologiques aux jeunes générations.

Il existe des solutions et des manières de vivre différemment ; il est donc primordial de faire passer ce message aux jeunes générations.

Issu d’une famille d’enseignants et de militants engagés, Le DuQ est conscient de l’importance primordiale pour les générations futures de la transmission de savoirs et de valeurs humanistes, mais également du rôle que doivent jouer les services publics, comme bien commun, non marchand, face à la prédation du secteur privé.

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Parcours professionnel

Le DuQ a d’abord entamé son parcours universitaire en économie puis en histoire (Paris la Sorbonne), avant de se reconvertir dans le domaine photographique. 

Il a pour cela été en stage durant plusieurs mois dans un laboratoire scientifique de l’université de Paris VII Jussieu, tout en apprenant en autodidacte les théories photographiques universitaires afin de viser les concours des écoles publiques de l’enseignement supérieur.

Il fut reçu dès sa première participation au concours des Gobelins, en section prise de vue, qu’il choisit, ainsi qu’en section laboratoire. L’école d’Arles était malheureusement exclue pour l’auteur, n’ayant pas les moyens financiers. L’école Louis Lumière ne fut pas une option possible, le cursus débutant post-DEUG, niveau scolaire que l’auteur n’avait pas validé du fait de sa réorientation.

Au cours de sa deuxième année aux Gobelins, Le DuQ fut embauché, à la suite de son stage, par un des photographes internationales de publicité les plus productifs du moment (V.Dixon).

Assistant et régisseur pour de très nombreux photographes pendant les dix années suivantes, il produisit durant cette période ses projets personnels en ne privilégiant pas les travaux de commande à priori plus rémunérateurs.

Depuis 2014, l’auteur est pleinement photographe de commande, grâce auxquelles il peut financer et produire ses expositions, ses performances et ses collaborations. 

Avec son arrivée dans le collectif artistique de la Gare eXPérimentale fin 2018, Le DuQ accélère le virage amorcé vers le milieu artistique.

Grâce à toutes ces expériences, Le DuQ a pu travailler sur l’essentiel des catégories de prise de vue (publicitaires, modes, natures mortes, reportages) ainsi que la majeure partie des matériels argentiques comme numériques.

Il privilégie néanmoins aujourd’hui les prises de vue digitales avec personnage.

Durant toutes ces années d’apprentissage, Le DuQ a pu constater, avec un regard critique, les déviances du monde de la publicité, du marketing, de la mode, de la communication, voire du marché de l’Art.

L’auteur a pu observer dans ces groupes, les rapports d’assujettissements, de dominations, les budgets considérables, le clientélisme mais également, les individus qui instaurent, ce que l’auteur considère comme une certaine « manipulation mentale des opinions ».

Le DuQ navigue dans les milieux bien différents que sont les ateliers d’artistes, les agences de publicité, les squats auto-gérés, les associations de défense de l’écologie, le milieu Hip-Hop-graffiti ou bien les milieux militants alternatifs.